Qu'y a-t-il dans une tablette de diagnostic Autel ?
Comme sa première garantie a expiré, c'est l'occasion d'explorer l'intérieur de ma tablette de diagnostic auto.

Si vous souhaitez obtenir des images internes d'un appareil électronique sans l'ouvrir. Et faut trouver son identifiant FCC s'il est présent sur une étiquette dessus. Avec cette référence, il faut aller sur le site public de la FCC et rechercher ce code. Vous trouverez des PDF dont un certain "Internal Photos" que vous pourrez consulter gratuitement. Ceci afin de vous donner une idée sur comment est conçu et/ou comment ouvrir l'appareil.

Une fois les quelques vis retirées...

Dedans, 2 cartes, une principale et une deuxième pour la partie TPMS en vert à droite. L'assemblage est de bonne facture, le plastique est solide.


Le PCB indique une référence DV2152_MAIN_V3 visiblement fabriqué en 2022. Sur le coté des vias correspondants à des pin header intéressants. 😁 Au dessus une puce GigaDevice GD32F305RCT6.Un module GOC-Q82008W = fonction Bluetooth V5.0.
+ un module AzureWare AW-CM256SM qui gère le Wi-Fi AC 5Ghz et du BT 4.2

La batterie de 5000mAh est située derrière au fond.

Le dos du PCB est vide, une antenne en bas, les connecteurs et un buzzer en haut.

Sous le blindage du verso, aucun IC.

Le PCB est qualitatif, 1.7mm d'épaisseur. Aucune idée du nombre de couches.

La partie écran + tactile.



Une fois le blindage au verso retiré, on tombe sur des pads thermiques. Il reste à les soulever délicatement pour connaître les références des puces. Ces pads devront être remis en place au remontage.


On commence par la RAM de type Samsung (marquage SEC) K4UBE3D4AA-MGCR LPDDR4X de 4Go.

Le SOC est bien un Rockchip RK3566.

Et enfin la puce de stockage eMMC 5.1 Toshiba/Kioxia THGAMRG9T23BAIL de type TLC. Tout est conforme à la fiche technique donnée par Autel. Pas de bizarrerie.

Ce Rockchip RK809-5 est un PMIC, on s'en doute avec le nombre d'inductances autour de lui qu'il génère plusieurs petites tensions depuis la batterie ou l'USB (buck/step-down).

Voila pour le tour du propriétaire. Je regarde un peu du coté des pin headers non peuplés. Un bloc à gauche pour du SPI/I2C (3.3V/GND/CLK/DATA) et un autre de trois broches à droite (GND/TX/RX) pour du UART.

J'ai utilisé mon analyseur logique et fait une capture avec son logiciel Kingst VIS au boot après avoir pressé le bouton. Le logiciel embarque la fonctionnalité de décodage vers de l'ASCII. Mais en plus il possède une fonction géniale d'auto-sélection de la bonne vitesse en bauds (la case à cocher Use Autobaud). Utile quand on ne connaît pas la vitesse, plutôt que de devoir en essayer 36 différentes. Ici on remarque que le logiciel indique avoir reconnu du 1.5 Mbps. Sur la droite les caractères décodés forment une chaîne cohérente en anglais ("encoding defined").

Par la suite je mets un FT232-USB très classique.

Une fois un petit terminal connecté en 1500000bps c'est très lisible. On voit les messages produits par le logiciel de boot et les messages du noyau Linux.

Voici 2 petits fichiers de logs.
Je ne m'y connais pas trop en embarqué/nomade Android. Par contre coté Linux on peut découvrir certaines choses. Le noyau est un 4.19.193, compilé sur un serveur Dell PowerEdge R740 en 2024. SELinux est activé mais en mode permissif. Les FS NTFS et ExFat sont supportés (j'imagine pour la carte SD). Des partitions sont en EXT4 et d'autres en F2FS sur mmc2 dont la vitesse est HS200. Certaines d'entre-elles ont l'air d'être chiffrées par une clé Hardware dans le SOC Rockchip (HAL Keymaster).
Chez Autel les "mises à jour" sont payantes. En fait l'abonnement annuel VIP (licence) est vérifié systématiquement coté serveur, selon le numéro de série de la tablette qui se présente au serveur. Quand on prolonge l'abonnement, on change la date de fin d'abonnement dans une base coté Autel par rapport au numéro de série. En cas de non-cohérence détectée lors des connexions pour faire les mises à jour, Autel pourrait très bien la bannir à distance techniquement (comme une console de jeu Xbox/Playstation moderne). Ce serait dommage pour un joujou coûteux à plusieurs centaines d'euros. C'est pour cela que personne essaye j'imagine.
C'est un assemblage de 3 petits circuits imprimés imbriqués les uns aux autres. On remarque que tout est pensé pour être le plus compact possible.


Dessus des diodes, une partie logique avec une puce Atmel ATSAME70N21 et une spéciale Autel Audiag001 QFN64 et enfin un module BT BM78SPP05MC2 de chez Microchip.





La recherche par FFC ID
Si vous souhaitez obtenir des images internes d'un appareil électronique sans l'ouvrir. Et faut trouver son identifiant FCC s'il est présent sur une étiquette dessus. Avec cette référence, il faut aller sur le site public de la FCC et rechercher ce code. Vous trouverez des PDF dont un certain "Internal Photos" que vous pourrez consulter gratuitement. Ceci afin de vous donner une idée sur comment est conçu et/ou comment ouvrir l'appareil.

Les entrailles
Une fois les quelques vis retirées...

Dedans, 2 cartes, une principale et une deuxième pour la partie TPMS en vert à droite. L'assemblage est de bonne facture, le plastique est solide.


Le PCB indique une référence DV2152_MAIN_V3 visiblement fabriqué en 2022. Sur le coté des vias correspondants à des pin header intéressants. 😁 Au dessus une puce GigaDevice GD32F305RCT6.Un module GOC-Q82008W = fonction Bluetooth V5.0.


La batterie de 5000mAh est située derrière au fond.

Le dos du PCB est vide, une antenne en bas, les connecteurs et un buzzer en haut.

Sous le blindage du verso, aucun IC.

Le PCB est qualitatif, 1.7mm d'épaisseur. Aucune idée du nombre de couches.

La partie écran + tactile.



Une fois le blindage au verso retiré, on tombe sur des pads thermiques. Il reste à les soulever délicatement pour connaître les références des puces. Ces pads devront être remis en place au remontage.


On commence par la RAM de type Samsung (marquage SEC) K4UBE3D4AA-MGCR LPDDR4X de 4Go.

Le SOC est bien un Rockchip RK3566.

Et enfin la puce de stockage eMMC 5.1 Toshiba/Kioxia THGAMRG9T23BAIL de type TLC. Tout est conforme à la fiche technique donnée par Autel. Pas de bizarrerie.

Ce Rockchip RK809-5 est un PMIC, on s'en doute avec le nombre d'inductances autour de lui qu'il génère plusieurs petites tensions depuis la batterie ou l'USB (buck/step-down).

Broches de debug
Voila pour le tour du propriétaire. Je regarde un peu du coté des pin headers non peuplés. Un bloc à gauche pour du SPI/I2C (3.3V/GND/CLK/DATA) et un autre de trois broches à droite (GND/TX/RX) pour du UART.

J'ai utilisé mon analyseur logique et fait une capture avec son logiciel Kingst VIS au boot après avoir pressé le bouton. Le logiciel embarque la fonctionnalité de décodage vers de l'ASCII. Mais en plus il possède une fonction géniale d'auto-sélection de la bonne vitesse en bauds (la case à cocher Use Autobaud). Utile quand on ne connaît pas la vitesse, plutôt que de devoir en essayer 36 différentes. Ici on remarque que le logiciel indique avoir reconnu du 1.5 Mbps. Sur la droite les caractères décodés forment une chaîne cohérente en anglais ("encoding defined").

Par la suite je mets un FT232-USB très classique.

Une fois un petit terminal connecté en 1500000bps c'est très lisible. On voit les messages produits par le logiciel de boot et les messages du noyau Linux.

Log de boot (messages du noyau sur la console)
Voici 2 petits fichiers de logs.
Je ne m'y connais pas trop en embarqué/nomade Android. Par contre coté Linux on peut découvrir certaines choses. Le noyau est un 4.19.193, compilé sur un serveur Dell PowerEdge R740 en 2024. SELinux est activé mais en mode permissif. Les FS NTFS et ExFat sont supportés (j'imagine pour la carte SD). Des partitions sont en EXT4 et d'autres en F2FS sur mmc2 dont la vitesse est HS200. Certaines d'entre-elles ont l'air d'être chiffrées par une clé Hardware dans le SOC Rockchip (HAL Keymaster).
Essayer de pirater ?
Chez Autel les "mises à jour" sont payantes. En fait l'abonnement annuel VIP (licence) est vérifié systématiquement coté serveur, selon le numéro de série de la tablette qui se présente au serveur. Quand on prolonge l'abonnement, on change la date de fin d'abonnement dans une base coté Autel par rapport au numéro de série. En cas de non-cohérence détectée lors des connexions pour faire les mises à jour, Autel pourrait très bien la bannir à distance techniquement (comme une console de jeu Xbox/Playstation moderne). Ce serait dommage pour un joujou coûteux à plusieurs centaines d'euros. C'est pour cela que personne essaye j'imagine.
La MaxiVCI Mini (VCI / dongle prise OBD)
C'est un assemblage de 3 petits circuits imprimés imbriqués les uns aux autres. On remarque que tout est pensé pour être le plus compact possible.


Dessus des diodes, une partie logique avec une puce Atmel ATSAME70N21 et une spéciale Autel Audiag001 QFN64 et enfin un module BT BM78SPP05MC2 de chez Microchip.



